— Oui, madame.
Nous voilà donc débarrassés de Licio !
— Ma foi, oui ; il va trouver une veuve plantureuse — qu’en un jour il aura courtisée et épousée.
— Dieu le tienne en joie.
— Oh ! il est bien sûr de l’apprivoiser.
À ce qu’il dit, Tranio.
— D’honneur, il est allé à l’école où l’on apprend à apprivoiser.
— Comment ! il y a une école comme celle-là.
— Oui, madame, et c’est Petruchio qui en est le maître ; — il enseigne je ne sais combien de tours — pour apprivoiser la femme la plus sauvage et pour exorciser une bavarde.
— Ô maître. ! maître ! j’ai tant fait le guet, — que je suis échiné ; mais enfin, j’ai aperçu — un angélique vieillard qui descendait la colline — et qui fera l’affaire.
Qu’est-il, Biondello ?
— Maître, c’est un négociant ou un pédagogue, — je ne sais pas quoi ; mais la gravité de son costume, — de