Oh ! mon gracieux seigneur, — j’espère que vous ne ferez pas de mon mariage une moquerie !
— C’est votre mari qui en a fait une moquerie… — Pour la sauvegarde de votre honneur, — j’ai cru votre union nécessaire ; autrement on vous aurait imputé à crime — de l’avoir connu, et ce reproche aurait pesé sur votre vie et étouffé votre bonheur à venir. Quant à ses biens, — quoiqu’ils nous reviennent par droit de confiscation, — nous vous les concédons à titre de douaire, — pour vous acheter un meilleur mari.
Ô mon cher seigneur, — je n’en veux pas d’autre ni de meilleur.
N’implorez plus pour lui ; nous sommes inflexible.
Mon doux suzerain !
Vous perdez votre peine… — À mort cet homme !
Maintenant, monsieur, à vous.
— Ô mon bon seigneur… Chère Isabelle, prenez mon