— Non, mon digne maître ; dans votre cœur — le doute et le soupçon, hélas ! trouvent place trop tard ; — vous auriez dû vous défier d’un monde perfide, quand vous étiez en fête ; — mais le soupçon arrive toujours quand tout est perdu. — Le ciel le sait, ma démarche n’est qu’un acte d’affection, — de respect et de zèle pour votre âme incomparable, — de sollicitude pour votre subsistance et votre entretien : et, croyez-le, — mon très-honoré seigneur, — tous les bénéfices qui s’offrent à moi — dans l’avenir, comme dans le présent, — je consentirais à les abandonner — pourvu seulement que vous eussiez le pouvoir et les moyens — de me dédommager par le spectacle de votre richesse !
— Regarde et sois satisfait !… Honnête homme unique, — tiens, prends ceci.
Les dieux ont de ma misère — tiré pour toi un trésor. Va, vis riche et heureux, mais à une condition : c’est que tu iras bâtir loin des hommes. — Exècre-les tous, mau-