— Nous sommes fort compromis s’ils n’amènent pas Timon.
— J’ai rencontré un courrier, mon ami ancien ; — quoique nous appartenions à deux partis opposés, — notre vieille affection nous a fait une intime violence, — et nous nous sommes parlé amicalement. Ce cavalier allait — de la part d’Alcibiade à la caverne de Timon — avec une dépêche pressant celui-ci — de concourir à la guerre contre votre cité, — guerre entreprise en partie pour le venger.
Voici venir nos frères.
— Ne parlez plus de Timon ; n’attendez plus rien de lui. — On entend le tambour de l’ennemi, et son redoutable élan — encombre l’air de poussière. Rentrons pour nous préparer. — Notre ennemi est le piége qui, je le crains, causera notre chute.
— D’après la description, ce doit être ici l’endroit… — Qui est là ? parlez ! holà !… Pas de réponse !… Qu’est ceci ? — Timon est mort : il a fini son temps. — Quelque bête a dû construire ceci ; car ici il n’y a pas d’homme. — Sûre-