— Sous peine de mort, que personne n’ait l’audace — ni l’insolente hardiesse de toucher les barrières, — excepté le maréchal et les officiers — désignés pour régler ces loyales épreuves.
— Lord maréchal, permettez que je baise la main de mon souverain — et que je plie le genou devant Sa Majesté ; — car, Mowbray et moi, nous sommes comme deux hommes — ayant fait vœu d’un long et pénible pèlerinage. — Prenons donc solennellement congé — de nos amis divers par un affectueux adieu.
— L’appelant salue Votre Altesse en toute féauté, — et demande à vous baiser la main et à prendre congé de vous.
Nous voulons descendre et le presser dans nos bras. — Cousin Hereford, qu’à la justice de ta cause — la fortune réponde en ce loyal combat ! — Adieu, mon sang ! Si tu le répands aujourd’hui, — nous pourrons pleurer, mais non venger ta mort.
— Oh ! que de nobles yeux ne profanent pas une larme — pour moi, si je suis transpercé par la lance de Mowbray ! — Aussi confiant que le faucon qui fond — sur un oiseau, je vais combattre Mowbray.
— Mon aimable lord, je prends congé de vous, — et de vous, mon noble cousin, lord Aumerle. — Je ne suis pas malade, quoique aux prises avec la mort ; — mais je suis alerte et jeune, et je respire la joie.
— Eh ! c’est comme aux festins anglais ! j’aborde — le