voilà une discussion sentie. — Mais je n’aurai pas de repos, amour, — que je n’aie appris ta langue ; car, dans ta bouche — le welche est aussi suave que les belles stances, — chantées sur le luth, avec de ravissantes modulations, — par une belle reine, sous un bosquet d’été.
— Ah ! si vous vous attendrissez, elle va devenir folle.
— Oh ! je suis l’ignorance même en ceci.
Elle vous dit — de vous coucher sur la natte indolente, — et de reposer votre douce tête sur ses genoux ; — et alors elle vous chantera les chansons qui vous plaisent, — et elle sacrera sur vos paupières le dieu du sommeil, — berçant vos sens dans un délicieux assoupissement, — intermédiaire entre la veille et le sommeil — comme l’aube entre le jour et la nuit, — une heure avant que l’attelage harnaché du ciel — commence sa course dorée à l’orient !
— De tout mon cœur. Je vais m’asseoir et l’entendre chanter. — Pendant ce temps-là notre acte sera rédigé, je présume.
Asseyez-vous. — Les musiciens qui vont jouer pour vous — planent dans l’air à mille lieues d’ici ; — et pourtant ils vont être ici sur-le-champ. Asseyez-vous, et écoutez. —
Viens, Kate, tu es parfaite, couchée. Allons, vile, vite ; que je puisse reposer ma tête dans ton giron.
Allez, étourneau.