vous, milord, ou qu’aucun Écossais vivant. — On verra demain dans la bataille — qui de nous a peur.
Oui, ou ce soir.
Soit !
— Ce soir, dis-je.
Allons, allons, cela ne se peut pas. — Je m’étonne grandement que des hommes ayant comme vous une haute autorité — ne voient pas tous les obstacles — qui reculent notre attaque. La cavalerie — de mon cousin Vernon n’est pas encore venue. — La cavalerie de votre oncle Worcester n’est arrivée qu’aujourd’hui : — et maintenant son ardeur et sa fougue sont paralysées, — son énergie est abattue, émoussée par une excessive fatigue, — et il n’y a pas un cheval qui n’ait perdu au moins la moitié de sa valeur.
La cavalerie de l’ennemi est dans le même état, — généralement épuisée et accablée par la fatigue ; — la meilleure partie de la nôtre est complètement reposée.
— L’effectif du roi dépasse le nôtre. — Au nom du ciel ! cousin, attendez que tous soient arrivés.
— Je viens avec de gracieuses offres, de la part du roi ; — daignez seulement m’entendre et m’écouter.
— Soyez le bienvenu, sir Walter Blunt, et plût à Dieu — que vous fussiez dans nos rangs ! — Il en est parmi nous qui vous aiment fort ; et ceux-là même — en veulent à