— Je vous remercie, monsieur… Ah ! dites-moi, je vous prie, — laquelle était la fille du duc, de ces deux dames — qui assistaient à la lutte ?
— Ni l’une ni l’autre, si nous en jugeons par le caractère ; — pourtant, en réalité, c’est la plus petite qui est sa fille. — L’autre est la fille du duc banni ; — son oncle l’usurpateur la délient ici — pour tenir compagnie à sa fille : leur mutuelle affection — est plus tendre que le naturel attachement de deux sœurs. — Mais je puis vous dire que, depuis peu, ce duc-ci a conçu du déplaisir contre sa gentille nièce — par cet unique motif — que le peuple la loue pour ses vertus — et la plaint pour l’amour de son bon père. — Je gage, sur ma vie, que sa rage contre elle — éclatera brusquement… Messire, adieu. — Plus tard, dans un monde meilleur que celui-ci, — je solliciterai de vous une amitié et une connaissance plus étroites.
— Je vous suis grandement obligé : adieu !
— Maintenant il me faut passer de la fumée à l’étouffoir, — d’un duc tyran à un frère tyran… — Ah ! céleste Rosalinde !
Eh bien, cousine ! eh bien, Rosalinde !… Cupido, un peu de pitié ! Pas un mot ?