Adieu. — Tu es chargé d’années ; et tu es trop épuisé — par les orgies de la guerre, pour t’en aller à l’aventure avec un homme — resté dans sa force : conduis-moi seulement jusqu’aux portes. — Venez, ma femme chérie, ma mère bien-aimée, et vous, — mes amis de noble aloi ; et quand je serai hors des murs, — dites-moi adieu dans un sourire. Je vous en prie, venez. — Tant que je serai debout sur la terre, — vous entendrez dire maintes choses de moi, mais pas une — qui ne soit d’accord avec mon passé.
Jamais plus nobles paroles — ne retentirent à l’oreille humaine. Allons, ne pleurons pas… — Si je pouvais secouer seulement sept années — de ces vieux bras et de ces vieilles jambes, dieux bons ! — je te suivrais pas à pas.
Donne-moi ta main… — Allons !
— Renvoyez-les tous chez eux : il est parti, et nous n’irons pas plus loin.
— Les nobles sont furieux : nous le voyons, ils se sont rangés de son parti.
Maintenant que nous avons prouvé notre pouvoir, — soyons, après l’action, plus humbles — que dans l’action.