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CORIOLAN.
sicinius.
Votre Coriolan ne manque guère qu’à ses amis : la république est debout ; et elle restera debout, dût-il enrager davantage !
ménénius.
Tout est bien, mais tout aurait été mieux, s’il avait pu temporiser.
sicinius.
Où est-il, savez-vous ?
ménénius.
Non, je n’en sais rien ; sa mère et sa femme n’ont pas reçu de ses nouvelles.
Passent Trois ou quatre citoyens.
les citoyens, aux tribuns.
— Les dieux vous protègent tous deux !
sicinius.
Bonsoir, voisins.
brutus.
— Bonsoir à vous tous ! bonsoir à vous tous !
premier citoyen.
— Nous, nos femmes et nos enfants, nous sommes tenus — de prier pour vous deux à genoux.
sicinius.
Vivez et prospérez.
brutus.
— Adieu, aimables voisins. Plût au ciel que Coriolan — vous eût aimés comme nous vous aimons !
les citoyens.
Les dieux vous gardent !
les deux tribuns.
— Adieu ! adieu !
Les citoyens sortent.