Rends-toi, chien.
Je pense que vous estes le gentilhomme de bonne qualité.
Qualité ! dis-tu ?… Entends-moi, es-tu gentilhomme ? Quel est ton nom ? Explique-toi.
Ô Seigneur Dieu !
— Oh ! signor Diou ! ce doit être un gentilhomme. — Pèse mes paroles, ô signor Diou, et écoute. — Ô signor Dieu, tu meurs à la pointe de ma colichemarde, — si tu ne me donnes, ô signor, — une magnifique rançon.
Ô prennez miséricorde ! ayez pitié de moy !
— Il s’agit bien de moy ! J’aurai quarante moidores, — ou je t’extrairai ta rançon par la gorge — en gouttes de sang cramoisi.
Est-il impossible d’eschapper la force de ton bras ?
Ton bras, chien ! — maudit et impudent bouc de montagne, — que m’offres-tu là ?
Ô pardonnez-moy !
— Tu parles encore de moi ? Est-ce une tonne de moi-