— Nous vous sommons, par l’allégeance qui nous est due, — de retenir vos mains meurtrières et de respecter la paix. — Je vous en prie, mon oncle Glocester, — calmez cette émeute.
Ah ! si l’on nous — interdit les pierres, nous lutterons avec nos dents.
— Osez ce que vous voudrez, nous sommes aussi résolus.
— Vous, gens de ma maison, cessez cette fâcheuse querelle, — et laissez là cette lutte indécente.
— Milord, nous savons que Votre Grâce est un homme — juste et droit, et que, par la royauté de votre naissance, — vous n’êtes inférieur qu’à Sa Majesté. — Aussi, plutôt que de souffrir qu’un prince tel que vous, — un si bon père de la république, — soit outragé par un cuistre, — nous, nos femmes et nos enfants, nous combattrons tous, — et nous nous ferons massacrer par vos ennemis.
— Oui, et nos ongles même — fouilleront le champ de bataille, quand nous serons morts.
Arrêtez, arrêtez, vous dis-je ! — Si vous m’aimez comme vous le dites, — veuillez, à ma persuasion, vous contenir un peu.
— Oh ! que cette discorde afflige mon âme ! — Pou-