— Eh ! j’ai la gloire de votre nom ; dois-je l’outrager par ma fuite ?
— L’ordre de ton père te lavera de cette tache.
— Vous ne pourrez, tué, me rendre témoignage. — Si la mort est si sûre, alors fuyons tous deux.
— Que je laisse ici mes compagnons combattre et mourir ! — Jamais ma vieillesse ne fut souillée d’une telle honte.
— Et ma jeunesse serait coupable d’une telle vilenie ! — Je ne puis pas plus me détacher de votre côté — que vous ne pouvez vous-même vous partager en deux. — Restez, partez, faites ce que vous voudrez, je ferai de même. — Je ne veux pas vivre, si mon père meurt.
— Eh bien, je prends congé de toi, cher fils, — radieux être né pour t’éclipser dans cette journée. — Viens, combattons ensemble et mourons côte à côte ; — et, l’âme avec l’âme, nous fuirons de France vers le ciel !
et Talbot le délivre.
— Saint Georges et victoire ! combattez, soldats, combattez ! — Le régent a manqué de parole à Talbot, — et