es né bâtard ! — Et, après cet acte d’hommage à la peur, — je te donnerais ton salaire, et j’enverrais ton âme en enfer, — vampire pernicieux des hommes endormis !
— Tu seras éveillé, quand je répandrai ton sang, — si tu oses sortir de céans avec moi.
— Partons sur-le-champ, ou je t’arrache d’ici. — Si indigne que tu sois, je vais me mesurer avec toi, — et rendre quelque honneur à l’âme du duc Homphroy.
— Quelle cuirasse plus forte qu’un cœur immaculé ! — Celui-là est pleinement armé, dont la querelle est juste ; — et, fût-il bardé d’acier, il est tout nu, — celui dont la conscience est souillée d’iniquité.
— Quel est ce bruit ?
— Qu’est-ce à dire, lords ? Vos épées furieuses tirées — ici en notre présence ? Vous vous permettez cette audace !… — Eh bien ! quelle est cette rumeur tumultueuse.
— Le traître Warvick et les hommes de Bury — s’attaquent tous à moi, puissant souverain.
— Restez à l’écart, mes maîtres, le roi connaîtra votre désir… — Auguste lord, le peuple vous fait dire par moi, — que si le perfide Suffolk n’est pas immédiatement mis à mort — ou banni du territoire de la belle Angleterre, tous