Bah ! est-ce que tu as jamais frappé un coup sur le champ de bataille ?
— Les hommes supérieurs ont le bras long. J’ai souvent frappé — ceux que je ne voyais pas, et je les ai frappés à mort.
— Ô couard monstrueux ! Quoi ! surprendre les gens par derrière !
— Mes joues ont pâli à veiller pour votre bien.
Donnez-lui un soufflet, et elles reprendront leur rougeur.
— Les longues séances passées à juger les causes des pauvres gens — m’ont grevé d’infirmités et de maladies.
On va vous administrer une potion au chanvre et une saignée à la hache.
Qu’est-ce qui te fait trembler, l’homme ?
La paralysie, et non la peur.
Eh ! il hoche la tête de notre côté comme quelqu’un qui dirait : Je vous revaudrai cela. Je vais voir si son chef sera plus ferme au bout d’une pique. Qu’on l’emmène et qu’on le décapite.
— Dites-moi en quoi je suis si coupable. — Ai-je convoité les richesses ou les honneurs ? dites ! — Mes coffres sont-ils remplis d’un or extorqué ? — Mon costume est-il somptueux à voir ? — Qui de vous ai-je lésé, pour que vous