à la couronne. — Frère, nous allons vous proclamer d’office ; — et le seul bruit de cette proclamation vous amènera nombre d’amis.
— Qu’il en soit donc ce que vous voudrez ; car j’ai le droit pour moi, — et Henry ne fait qu’usurper le diadème.
— Oui, maintenant mon souverain tient un langage digne de lui ; — et maintenant je veux être le champion d’Édouard !
— Sonnez, trompette. Édouard va être proclamé ici même. — Allons, camarade, fais la proclamation.
Édouard IV, par la grâce de Dieu, roi d’Angleterre et de France, et lord d’Irlande, etc.
— Et quiconque conteste le droit du roi Édouard — je le défie céans en combat singulier.
Vive Édouard IV !
— Merci, brave Montgomery ; et merci à vous tous. — Si la fortune me sert, je récompenserai ce dévouement. — Pour cette nuit, nous logerons ici, à York ; — et dès que le soleil matinal élèvera son char — au-dessus de cet horizon, nous marcherons sur Warwick et sa bande ; — car, pour Henry, je sais qu’il n’est point soldat. — Ah ! revêche Clarence ! qu’il te sied mal — de flatter Henry et d’abandonner ton frère ! — N’importe ! Nous tiendrons tête de notre mieux à Warwick et à toi. — En avant, braves