— Votre Grâce doit mériter l’amour de tous les étrangers ; — vous êtes si noble ! Entre les mains de Votre Altesse — je remets ces pouvoirs, en vertu desquels — la cour de Rome vous associe, vous, milord — cardinal d’York, à moi, son serviteur, — pour juger impartialement cette affaire.
— Deux hommes égaux ! La reine sera informée — sur-le-champ de l’objet de votre venue : où est Gardiner ?
— Votre Majesté a, je le sais, toujours aimé la reine — si tendrement qu’elle ne lui refusera pas — ce qu’une femme d’un moindre rang a droit de demander, — de savants conseils autorisés à la défendre librement.
— Oui, et elle aura les meilleurs ; et ma faveur — est promise à qui la défendra le mieux. À Dieu ne plaise qu’il en soit autrement ! Cardinal, — je t’en prie, appelle-moi Gardiner, mon nouveau secrétaire, — c’est un garçon qui me convient.
— Donnez-moi votre main ; je vous souhaite beaucoup de bonheur et de faveur : — vous êtes au roi maintenant.
Mais toujours aux ordres — de Votre Grâce, dont la main m’a élevé.
— Viens ici, Gardiner.
Milord d’York, n’était-ce pas un certain docteur