ter — une si douce compagne de lit ? mais la conscience ! la conscience ! — Oh ! c’est un endroit sensible !… Et il faut que je la quitte.
— Ni pour ça non plus… Voilà ce qui est navrant : — Son Altesse ayant vécu si longtemps avec elle, et elle — une femme si vertueuse que jamais langue — n’a pu rien dire contre son honneur ! Sur ma vie, — elle n’a jamais su faire le mal… Et maintenant, après — tant de soleils passés sur le trône, — dans la plénitude de la majesté et la pompe (majesté et pompe — mille fois plus amères à quitter que — douces à acquérir), après une telle existence, — la repousser ainsi !… Oh ! c’est une détresse à émouvoir un monstre.
Les cœurs de la trempe la plus dure — s’attendrissent et se lamentent sur son sort.
Ô volonté de Dieu ! mieux eût valu — pour elle n’avoir jamais connu le faste. Tout mondain qu’il est, — dès que la fortune querelleuse nous oblige à divorcer — avec lui, c’est une angoisse aussi poignante — que la séparation de l’âme et du corps.
Hélas ! pauvre dame ! — La voilà redevenue étrangère.
Il doit tomber — d’autant plus de pitié sur elle. Vraiment,