viennent à un homme d’Église mieux que l’ambition. — Ramenez par la modération les âmes égarées, — n’en rejetez aucune. Faites peser toutes les charges — sur ma patience ; je m’en dégagerai. — J’en fais aussi peu de doute que vous vous faites peu scrupule — de faire le mal chaque jour. Je pourrais en dire davantage, — mais le respect de votre ministère m’oblige à me modérer.
— Milord, milord, vous êtes un sectaire : — voilà la franche vérité. Le vernis qui vous couvre laisse voir, — aux gens qui vous comprennent, un déclamateur bien faible.
— Milord de Winchester, vous êtes — un peu trop acerbe, permettez-moi de vous le dire. Des hommes si nobles, — quelles qu’aient été leurs fautes, ont encore droit au respect — de ce qu’ils ont été : c’est cruauté — de charger un homme qui tombe.
Bon maître secrétaire, — je demande pardon à Votre Honneur ; vous êtes, de tous ceux — qui s’asseyent à cette table, le dernier qui puisse parler ainsi.
Pourquoi, milord ?
— Est-ce que je ne vous connais pas pour un fauteur — de cette nouvelle secte ? Vous n’êtes pas pur.
Pas pur !
— Pas pur, je le répète.
Que n’êtes-vous la moitié aussi probe ! Vous seriez l’objet des prières des hommes, et non de leurs craintes.