ruisseler pareille liqueur… Ah ! ah ! mistress Gué et mistress Page, je vous ai donc pincées ? Allons ! En avant !
Dieu vous bénisse, monsieur !
Et vous aussi, monsieur ! Vous voudriez me parler ?
Je suis bien indiscret de vous déranger ainsi sans plus de cérémonie.
Vous êtes le bienvenu. Que désirez-vous ?… Laisse-nous, garçon.
Monsieur, vous voyez un gentleman qui a beaucoup dépensé ; je m’appelle Fontaine.
Cher maître Fontaine, je désire faire plus amplement votre connaissance.
Cher sir John, j’aspire à faire la vôtre ; non pas pour vous être à charge, car, je dois vous l’apprendre, je me crois plus que vous en état de prêter de l’argent. C’est ce qui m’a un peu enhardi à vous importuner ainsi sans façon. Car, comme on dit, quand l’argent va devant, tous les chemins sont ouverts.
L’argent, monsieur, est un bon soldat qui va toujours en avant.
Oui, ma foi ; et j’ai là un sac d’argent qui m’embar-