Ils peuvent vous dire mieux que moi où en sont les choses. Vous pouvez demander à votre père ; le voici qui vient.
— Allons, maître Slender ! aime-le, fille Anne. — Eh bien, que fait ici maître Fenton ? — Il me déplaît fort, monsieur, que vous hantiez ainsi ma maison ; — je vous ai dit, monsieur, que j’avais disposé de ma fille.
— Voyons, maître Page, ne vous impatientez pas.
— Mon cher monsieur Fenton, renoncez à mon enfant.
Ce n’est pas un parti pour vous.
— Monsieur, écoutez-moi.
Non, cher monsieur Fenton. — Venez, maître Shallow ; venez, fils Slender. — Connaissant mes idées, vous m’offensez, maître Fenton.
Parlez à mistress Page.
— Bonne mistresse Page, j’ai pour votre fille — la plus pure affection ; — et, en dépit des obstacles et des rebuffades de toutes sortes, j’aurai la force — d’arborer les couleurs de mon amour ; — je ne me retirerai pas : accordez-moi votre consentement.
— Bonne mère, ne me mariez pas à cet imbécile là-bas.