— Ce n’est pas mon intention ; je vous cherche un meilleur mari.
— C’est mon maître, monsieur le docteur.
— Hélas ! j’aimerais mieux être enterrée vive, — et être lapidée avec des navets !
— Allons, ne vous troublez pas. Cher monsieur Fenton, — je ne serai ni votre amie ni votre ennemie. — Je saurai de ma fille jusqu’à quel point elle vous aime ; — et ses sentiments détermineront mes dispositions ; — jusque-là, adieu, monsieur… Il faut qu’elle rentre ; — son père se fâcherait.
Adieu, chère madame ; adieu, Nan.
Eh bien, voilà mon ouvrage : « Madame, ai-je dit, allez-vous jeter votre enfant à ce niais ou à ce médecin ? Prenez maître Fenton. » Voilà mon ouvrage.
— Je te remercie. Ah ! je t’en prie, ce soir — remets cet anneau à ma chère Nan. Voici pour ta peine.
Que le ciel t’envoie une bonne chance !… Il a un bon cœur ; une femme irait à travers l’eau et le feu pour un si bon cœur. N’importe ! je voudrais que mon maître eût mistress Anne ; ou je voudrais que maître Slender l’eût ; ou, ma foi, je voudrais que maître Fenton l’eût ; je ferai tout ce que je pourrai pour eux trois, car je l’ai promis, et je tiendrai ma parole ; mais spécieusement pour