Non, il vous y chercherait, sur ma parole. Il n’y a pas d’armoire, de coffre, de caisse, de malle, de puits, de caveau dont il n’ait l’inventaire pour fixer son souvenir, et il en fait la visite, sa note à la main. Nul moyen de vous cacher dans la maison.
Eh bien, je vais sortir.
Si vous sortez tel que vous êtes, vous êtes mort, sir John… À moins que vous ne sortiez déguisé…
Comment pourrions-nous le déguiser ?
Hélas ! je ne sais pas. Il n’y a pas une robe de femme assez ample pour lui ; autrement il aurait pu mettre un chapeau, une mentonnière et une coiffe, et s’échapper ainsi.
Chers cœurs, trouvez un moyen : toute extrémité plutôt qu’un malheur.
La tante de ma chambrière, la grosse femme de Brentford, a laissé une robe là-haut.
Sur ma parole, ça lui ira ; elle est aussi grosse que lui, et il y a là également son chapeau d’étamine et sa mentonnière. Montez vite, sir John.
Allez, allez, suave sir John : mistress Page et moi, nous chercherons quelque linge pour votre tête.
Vite, vite ; nous allons vous attifer sur-le-champ : passez la robe en attendant.