suivez-moi ; voyons seulement le résultat de ma jalousie. Si mon cri ne vous a pas mis sur une piste, ne vous fiez plus à moi.
Prêtons-nous encore un peu à son humeur. Venez, messieurs.
Ma foi, il l’a battu de la plus pitoyable façon.
Non, par la messe, non ; il l’a battu, ce me semble, de la façon la plus impitoyable.
Je veux que le bâton soit consacré et suspendu au-dessus de l’autel ; il a fait un service méritoire.
Quelle est votre opinion ? Pouvons-nous, avec la réserve féminine et l’appui d’une bonne conscience, pousser plus loin notre vengeance contre lui ?
L’esprit du libertinage est à coup sûr expulsé de lui. S’il n’appartient pas au diable en fief inaliénable, il ne fera plus, je crois, aucune tentative à notre détriment.
Dirons-nous à nos maris comme nous l’avons traité ?
Oui, sans doute, quand ce ne serait que pour ôter du cerveau de votre mari toutes ses visions. S’ils décident en conscience que ce pauvre gros libertin de chevalier doit subir un surcroît de punition, nous nous en chargerons encore.
Je garantis qu’ils voudront le confondre publique-