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LES JOYEUSES ÉPOUSES DE WINDSOR.

mistress page.

Ma Nanette sera la reine des fées, — magnifiquement vêtue de blanc.

page.

— Je vais acheter la soie.

À part.

Et à ce beau moment, — maître Slender enlèvera ma Nanette, — pour aller l’épouser à Eton…

Haut.

Allons, envoyez vite chez Falstaff.

gué.

— Et moi, je vais encore une fois me présenter à lui sous le nom de Fontaine : — il me dira tous ses projets… Il viendra, bien sûr.

mistress page.

— N’en doutez pas… Allons chercher les toilettes — et les parures pour nos fées.

evans.

À l’œuvre ! c’est des plaisirs admirables et des malices pien honnêtes.

Sortent Page, Gué et Evans.
mistress page.

Allons, mistress Gué, — envoyez vite chez sir John savoir sa décision.

Sort mistress Gué.

— Moi, je vais chez le docteur ; il a mes sympathies, — et nul autre que lui n’épousera Nanette Page. — Ce Slender, avec toutes ses terres, n’est qu’un idiot, — et c’est lui que mon mari préfère. — Le docteur a de beaux écus et des amis — puissants en cour ; lui seul aura ma fille, — quand vingt mille plus dignes la solliciteraient.

Elle sort.