qu’ils se fourrent dans des trous quand le soleil cache ses rayons. — Si vous voulez badiner avec moi, étudiez mon visage, — et réglez vos façons sur ma mine, — ou j’inculquerai violemment le savoir-vivre à votre esprit fort.
Vous croyez mon esprit fort ; j’aimerais mieux que vous le crussiez faible et que votre batterie cessât. Si vous persistez à frapper, il faudra que je le fortifie tout de bon ; sans quoi, il me retomberait en cervelle sur les épaules. Mais, de grâce, monsieur, pourquoi suis-je battu ?
Est-ce que tu ne le sais pas ?
Je ne sais rien, monsieur, sinon que je suis battu.
Faut-il que je vous en dise le motif ?
Oui, monsieur, et le pourquoi ; car on dit que tout a son pourquoi.
— C’est d’abord parce que tu t’es gaussé de moi ; et ensuite — parce que tu as recommencé.
— Fut-on jamais ainsi battu hors de saison ? — Vos motifs n’ont, monsieur, ni rime ni raison. — Merci bien !
Vous me remerciez, monsieur ! et de quoi ?
Eh bien, monsieur, de me donner ainsi quelque chose pour rien.
Je te dédommagerai la prochaine fois, en ne te donnant