rien pour quelque chose. Mais dites-moi, monsieur, est-il temps de dîner ?
Non, monsieur ; je crois qu’il manque au rôti ce que j’ai eu.
Et quoi donc, s’il vous plaît ?
Une bonne sauce.
Eh bien, il sera desséché, voilà tout.
En ce cas, monsieur, je vous prie de n’y pas toucher.
Pour quelle raison ?
De peur que vous ne vous mettiez en colère, et que vous ne me sauciez encore une fois.
Allons, monsieur, apprenez à ne plaisanter qu’à propos. Il y a temps pour tout.
C’est ce que j’aurais nié, avant que vous fussiez si colère.
En vertu de quel argument, monsieur ?
En vertu d’un argument aussi peu tiré par les cheveux que peut l’être le crâne chauve du vieux Temps lui-même.
J’écoute.
Il n’y a pas de temps pour recouvrer ses cheveux, quand on est devenu chauve.