et c’est Dromion, mon valet, qui me l’a remise. — Je vois que nous avons rencontré chacun le valet de l’autre.
— Et j’ai été pris pour lui, et lui pour moi. — Et de là sont venues toutes ces Erreurs.
— Je donne ces ducats pour la rançon de mon père.
— Il n’en est pas besoin : ton père a la vie sauve.
— Monsieur, il faut que vous me rendiez ce diamant.
— Le voilà, prenez-le ; et grand merci pour la bonne chère.
— Duc renommé, veuillez prendre la peine — de venir avec nous à l’abbaye — pour y entendre le récit détaillé de toutes nos aventures. — Et vous tous qui êtes rassemblés en ce lieu — et que les erreurs multipliées d’un jour — ont lésés, veuillez nous accompagner, — et nous vous donnerons une ample satisfaction. — Pendant vingt-cinq ans j’ai été en travail — de vous, mes fils ; et ce n’est qu’à cette heure — qu’enfin je suis délivrée de mon lourd fardeau. — Vous, duc, mon mari, mes deux enfants, — et vous, calendriers exacts de leur naissance, — venez à cette fête de causerie, venez avec moi ; — après une si longue douleur, quelle délivrance !
— De tout mon cœur, je serai de cette fête de causerie.
— Maître, irai-je chercher vos affaires à bord ?