— Quelles affaires à moi as-tu donc embarquées, Dromion ?
— Vos effets, monsieur, qui étaient à l’hôtellerie du Centaure.
— C’est à moi qu’il parle. Je suis ton maître, Dromion ; — allons, viens avec nous ; nous nous occuperons de ça tout à l’heure ; — embrasse ton frère que voilà, et réjouis-toi avec lui.
— Il y a chez votre maître une grosse amie — qui aujourd’hui à dîner m’a accommodé pour vous ; désormais elle sera ma sœur, non ma femme.
— Il me semble que vous êtes, non pas mon frère, mais mon miroir. — Je vois par vous que je suis un charmant garçon ; voulez-vous entrer, que nous assistions à leur causerie ?
— Après vous, monsieur ! Vous êtes mon aîné.
— C’est une question : comment la résoudrons-nous ?
— Nous tirerons à la courte paille à qui sera le doyen ; jusque-là, marche le premier.
Non, voici : — nous sommes venus au monde jumeaux ; — eh bien, maintenant, allons nous-en, bras dessus bras dessous, et non l’un devant l’autre !