— J’en ai trop dit à un cœur de pierre, — et j’ai trop imprudemment exposé mon honneur. — Il y a en moi quelque chose qui me reproche ma faute ; — mais c’est une faute si puissamment opiniâtre — qu’elle brave les reproches.
— Tous les caractères de votre passion, — l’affection de mon maître les a.
— Tenez, portez ce joyau en souvenir de moi ; c’est mon portrait ; — ne le refusez pas, il n’a pas de voix pour vous importuner. — Et, je vous en conjure, revenez demain. — Sollicitez de moi ce que vous voudrez, je ne vous refuserai rien — de ce que l’honneur peut sans danger accorder à une sollicitation.
— Je ne sollicite que ceci, votre amour sincère pour mon maître.
— Comment puis-je lui donner, en honneur, ce — que je vous ai donné ?
Je vous absoudrai.
— Eh bien, reviens demain. Adieu. — Un démon comme toi serait capable d’emporter mon âme en enfer.
Gentilhomme, Dieu te garde !
Et vous aussi, monsieur !