ner en un lieu où vous aurez le temps d’ouvrir librement votre cœur.
CASSIO. — Je vous suis très-obligé. (Ils sortent.)
SCÈNE II.
Entrent OTHELLO, IAGO, et DES GENTILSHOMMES.
OTHELLO. — Donne ces lettres au pilote, Iago, et qu’il porte mes respects au sénat : cela fait, j’irai me promener du côté des ouvrages ; viens m’y retrouver.
IAGO. — Bien, mon bon Seigneur, je le ferai.
OTHELLO. — Eh bien, Messire, allons-nous voir cette fortification ?
LES GENTILSHOMMES. — Nous sommes aux ordres de Votre Seigneurie. (Ils sortent.)
SCÈNE III.
DESDÉMONA. — Sois assuré, mon bon Cassio, que je. m’emploierai de tout mon pouvoir en ta faveur.
ÉMILIA. — Faites cela, bonne Madame ; je vous garantis que ce malheur, afflige mon mari comme si c’était le sien.
DESDÉMONA. — Ôh ! c’est un honnête garçon, — N’en doutez pas, Cassio, je vous rendrai, mon époux et vous, amis comme auparavant.
CASSIO. — Généreuse Madame, quoi qu’il puisse advenir de Michel Cassio, il ne sera jamais autre chose que votre fidèle serviteur.
DESDÉMONA. — Je le sais, — je vous remercie. Vous aimez mon Seigneur, vous le connaissez depuis longtemps, et soyez bien assuré qu’il ne vous tiendra à l’é-