Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 1.djvu/173

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bas, nous ne pourrons tenir à côté de lui. — Allons, allons, continua-t-il, en voyant mon air de souffrance, M. Frankenstein est modeste ; c’est une excellente qualité pour un jeune homme. Les jeunes gens doivent se défier d’eux-mêmes, vous savez, M. Clerval ; j’étais comme lui dans ma jeunesse ; mais cela passe bien vîte ».

M. Krempe commença alors un éloge de lui-même, qui détourna la conversation d’un sujet qui me causait tant de mal.

Clerval n’aimait nullement la philosophie naturelle. Son imagination était trop vive pour s’arrêter aux minuties de cette science. Sa principale étude était celle des lan-