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cusée, enchaînaient leur langue. Élisabeth vit que cette dernière ressource, que l’excellent caractère et la conduite irréprochable de Justine ne pouvaient la sauver ; et, malgré une agitation violente, elle demanda à la cour la permission de prendre la parole.
« Je suis, dit-elle, la cousine du malheureux enfant qui a été assassiné : je puis même dire que je suis sa sœur, puisque j’ai été élevée par ses parens, et que j’ai toujours vécu avec eux depuis et long-temps même avant sa naissance.
» Avec ces titres, il peut paraître inconvenant que je m’explique dans cette occasion ; mais, au moment de voir une mal-