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Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/103

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et embaumées. Mes sorties nocturnes étaient pour moi délicieuses, mais elles étaient devenues beaucoup plus courtes, depuis qu’il n’y avait plus qu’un faible intervalle entre le coucher et le lever du soleil ; car je ne sortais jamais pendant le jour, dans la crainte d’éprouver le traitement dont j’avais souffert précédemment, dans le premier village où j’étais entré.

» Mes journées se passaient dans une attention continuelle, afin de savoir plus promptement parler : je puis aussi dire avec quelqu’orgueil, que mes progrès furent plus rapides que ceux de l’Arabe, qui comprenait fort peu et parlait difficilement, tandis que je comprenais et pouvais ré-