Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/151

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l’instrument de côté, et resta absorbé dans ses rêveries.

» Mon cœur palpitait avec force ; c’était l’heure, le moment de l’épreuve, qui devait confirmer mes espérances, ou réaliser mes craintes. Les domestiques étaient allés à une fête voisine. Tout était silencieux au dedans et autour de la chaumière : l’occasion était excellente ; cependant, au moment où j’allais mettre mon plan à exécution, je sentis mes forces défaillir, et je tombai à terre. Je me relevai ; je m’armai de toute la fermeté dont j’étais capable, et j’écartai les planches que j’avais placées devant ma cabane, pour cacher ma retraite. L’air frais me ranima, je m’affermis