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Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/159

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» Je me tus. C’était le moment décisif, où j’allais perdre ou obtenir à jamais le bonheur. Je m’efforçai de recueillir assez de fermeté pour lui répondre, mais cet effort épuisa toute la force qui me restait. Je tombai sur la chaise en sanglotant. Dans ce moment j’entendis les pas de mes protecteurs. Je n’avais pas un moment à perdre ; je m’emparai de la main du vieillard, et je m’écriai : « Voici le moment !… Sauvez et protégez moi ! Vous et votre famille, vous êtes les amis que je cherche. Ne m’abandonnez pas au moment de l’épreuve ».

— « Grand Dieu ! s’écria le vieillard, qui êtes-vous » ?

» Au même instant la porte de