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Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/210

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les plaisirs de la terre et du ciel passaient devant moi comme un songe, et cette pensée seule avait pour moi la réalité de la vie. Devez-vous vous étonner que je sois quelquefois possédé d’une sorte de démence ; ou que je voye continuellement autour de moi une multitude d’animaux infâmes, et qui m’accablent d’un supplice continuel, dont l’horreur m’arrache souvent des cris et des gémissemens ?

Cependant, ces sentimens se calmèrent insensiblement. Je repris les habitudes journalières de la vie, sinon avec intérêt, du moins avec assez de tranquillité.


FIN DU TOME DEUXIÈME.