Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/82

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se servaient, n’ayant aucune concordance apparente avec les objets visibles, je ne pouvais trouver aucun moyen d’éclaircir le mystère de leur rapport. Cependant, à force de persévérance, et après avoir vu dans ma cabane plusieurs phases de la lune, je découvris les noms qui convenaient à quelques-uns des objets les plus familiers du discours : j’appris et appliquai les mots feu, lait, pain et bois. J’appris aussi les noms des habitans de la cabane eux-mêmes. Le jeune homme et sa compagne avaient chacun plusieurs noms ; mais le vieillard n’avait que celui de père. La jeune fille s’appelait sœur ou Agathe, et le jeune homme Félix, frère ou fils. Je ne saurais