Aller au contenu

Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/85

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

chagrin, sa voix était plus joyeuse que celle de sa sœur, surtout quand il s’adressait au vieillard.

» Je pourrais rapporter des exemples sans nombre, qui ne sont pas importans, mais qui peignent le caractère de ces aimables habitans. Au milieu de la pauvreté et du besoin, Félix aimait à porter à sa sœur la première petite fleur blanche qui perçait la neige. Le matin de bonne heure, avant le lever d’Agathe, il balayait la neige qui obstruait le chemin de la laiterie, tirait de l’eau du puits, et portait le bois qui était au dehors de la maison, où, à son étonnement continuel, il trouvait une provision toujours faite par une main invisible. Pendant le