Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/86

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jour, il travaillait quelquefois pour un fermier voisin ; du moins je l’ai pensé, en le voyant sortir souvent, et ne revenir que pour dîner, et sans porter de bois avec lui. Quelquefois il travaillait dans le jardin ; mais il y avait peu à faire dans la saison de la gelée ; alors il lisait pour le vieillard et Agathe.

» Cette lecture m’avait d’abord extrêmement embarrassé ; mais, par degrés, je reconnus qu’il prononçait en lisant les mêmes sons que ceux dont il faisait usage en parlant. J’en tirai la conséquence qu’il trouvait sur le papier des signes pour des paroles, dont il avait le sens. Je désirais vivement les connaître ; mais comment le pouvais-je, moi qui ne comprenais même