Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/95

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deurs délicieuses et de vues magnifiques.

» Un jour, c’était celui consacré périodiquement au repos par mes voisins, le vieillard jouait de la guitare, et ses enfans l’écoutaient. Je remarquai sur la figure de Félix une expression de mélancolie inconcevable ; il soupirait fréquemment. Le père suspendit sa musique, et, à son air, je jugeai qu’il demandait à son fils la cause de son chagrin : Félix répondit gaîment au vieillard, qui allait reprendre son instrument, lorsqu’on entendit frapper à la porte.

» C’était une dame à cheval, suivie d’un paysan pour guide. Elle était vêtue de noir, et couverte d’un voile épais de la même