Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/10

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l’amour pour une autre personne, et qu’en même-temps vous pensiez être engagé d’honneur à votre cousine, et que ce combat de sentimens soit la cause de la douleur poignante dont vous êtes affecté ».

— « Mon cher père, rassurez-vous, j’ai pour ma cousine une tendre et sincère affection. Je n’ai jamais vu de femme qui me parût aussi digne qu’Élisabeth, d’admiration et de tendresse. L’union dont vous me parlez, est l’espoir et le but de mon avenir ».

— « Les sentimens que vous venez d’exprimer, mon cher Victor, me donnent plus de plaisir que je n’en ai éprouvé depuis quelque temps. Puisqu’il en est