Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/112

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est ce lieu que vous habitez, mon fils », dit-il en regardant avec douleur les fenêtres grillées, et la chambre dont l’aspect était misérable ? « Vous avez voyagé pour chercher le bonheur, mais il semble que la fatalité vous poursuive. Et le pauvre Clerval » ?…

En entendant prononcer le nom de mon malheureux ami qui avait été assassiné, je ressentis une agitation trop grande pour que je pusse la supporter dans l’état de faiblesse où j’étais. Je versai des pleurs.

« Hélas ! oui, mon père, répondis-je ; la destinée la plus horrible est suspendue sur ma tête, et me condamne à vivre