Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/135

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sant à vos désirs ! Ah ! Victor, soyez assuré que votre cousine et compagne a pour vous un amour trop sincère, pour que cette idée ne la rende pas malheureuse. Soyez heureux, mon ami ; et, si vous exaucez cette prière, soyez persuadé que rien sur la terre ne pourra interrompre ma tranquillité.

» Que cette lettre ne vous afflige pas ; n’y répondez ni demain, ni après demain, ni même avant votre arrivée, si elle vous cause de la peîne. Mon oncle m’enverra des nouvelles de votre santé ; et, lorsque nous nous reverrons, si j’aperçois seulement sur vos lèvres un sourire qui ait pour motif cette lettre,