Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/172

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mis à chercher les meilleurs moyens de l’atteindre ; et dans ce but, un mois environ après ma mise en liberté, j’allai trouver un juge criminel de la ville ; je lui déclarai que j’avais une accusation à faire ; que je connaissais le destructeur de ma famille ; et je finis en le priant d’user de toute son autorité, pour que le meurtrier fût livré entre ses mains.

Le magistrat m’écouta avec attention et bonté : « Soyez assuré, Monsieur, me dit-il, que je n’épargnerai aucune peine, aucune démarche pour découvrir le scélérat ».

— « Je vous remercie, répondis-je ; écoutez donc la déposition que j’ai à faire. C’est vraiment une