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Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/218

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tinée, jusqu’au jour où je suis tombé pour ne plus me relever ».

» Faut-il donc que je perde cet homme admirable ? J’ai long-temps désiré un ami ; j’ai cherché un homme qui pût m’aimer et sympathiser avec moi. Vois ; j’en ai trouvé un sur ces mers désertes ; mais je crains de ne l’avoir connu que pour apprendre à l’apprécier et le perdre. Je voudrais lui faire aimer encore la vie, mais il repousse cette idée.

« Je vous remercie, Walton, disait-il, de vos bonnes intentions pour un malheureux comme moi ; mais, en me parlant de nouveaux liens et de nouvelles