Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/227

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que nous n’en sortirions jamais : mais toute leur crainte était que, si par hasard la glace venait à se séparer et à laisser un passage libre, je ne fusse assez téméraire pour continuer mon voyage, et les conduire à de nouveaux dangers, après qu’ils auraient heureusement surmonté celui-ci. Ils désiraient donc que je fisse la promesse solemnelle que, si le vaisseau était dégagé, je dirigerais aussitôt ma course vers le sud.

» Ce discours me troubla. Je n’avais pas perdu tout espoir, et je n’avais pas encore conçu l’idée de retourner sur mes pas, si j’étais délivré. Cependant, pouvais-je justement, ou même physiquement, m’opposer à cette de-