Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/49

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

le repos et la solitude ; et lorsque je reviendrai, j’espère que mon cœur sera soulagé, et plus d’accord avec ton caractère ».

Henry voulut me dissuader ; mais il s’aperçut que ma détermination était bien prise ; et il cessa de me faire des remontrances, en me priant de lui écrire souvent. « J’aimerais mieux être avec toi, disait-il, dans tes courses solitaires, qu’avec ces Écossais que je ne connais pas : hâte-toi donc, mon cher ami, de revenir, afin que je puisse encore me croire dans ma patrie ; car pendant ton absence, je me croirai en exil ».

Je me séparai de mon ami, résolu de rechercher quelque lieu écarté