Page:Sicard - La Mort des Yeux, 1907.djvu/134

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tude conduisent, font des petits travaux admirables et je songe à des abeilles.

Maintenant quelque chose d’heureux erre en la salle et les yeux morts rient !

Tous ces visages sont affreux de gaîté, mais ils ne le savent pas et ils continuent la joie qui plisse les traits et qui crispe les paupières.

Par la fenêtre, un long réseau de lune entre et voilà que toutes les têtes se tournent et cherchent à pénétrer plus avant dans le brouillard qui s’illumine un peu.

La lune glisse, l’ombre est revenue, les aveugles ont rêvé !

Et le sommeil tombe comme un poids de plus sur leurs yeux vagues