Page:Sicard - La Mort des Yeux, 1907.djvu/37

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ment quelque consolatrice encore ; il en faut tant… Et la voilà qui revient guidant, maintenant, une vieille femme tremblotante qui hésite à poser ses pas.

— Tenez, asseyez-vous là, maman, dans ce fauteuil, contre le jour, vous serez bien…

Prévenante, elle avance le siège, soutient sa mère, et, lorsque celle-ci est posée contre le velours, que des mantilles la couvrent, l’enveloppent, l’enfant se met à son côté pour faire la lecture…

Et j’écoute aussi cette voix claire et pure qui chantonne un peu et je crois entendre ma Resey qui n’est pas près de moi.

Je pense à la petite salle à manger de là-bas, de ce là-bas d’outre-fron-